Discussion entre législateurs européens pour un partage de liquidités du poker en ligne

Publié le 04/10/2016

Le marché du poker en ligne français est peut-être enfin sur le point d'être rénové avec un probable partage de liquidités avec un ou plusieurs autres pays européens. Un partage de liquidités signifie un rassemblement de joueurs et donnera la possibilité aux joueurs français de se mesurer légalement à d'autres joueurs européens et d'accéder à une offre de tournois plus intéressante.

Les joueurs français en haleine

Depuis 2010 et la légalisation du poker en ligne en France, l'activité ne fait que baisser. Alors que les tournois sont encore relativement joués – notamment grâce à de nouveaux formats comme les expressos – les tables de cash-game ont pris une grosse claque depuis 2010.

Seuls les deux poids lourds du marché – Winamax et Pokerstars – peuvent se vanter de générer des bénéfices sur le marché français. Pour tous les autres, c'est quasiment impossible étant donné le faible échantillon de joueurs disponibles.

Car si les joueurs sont de moins en moins nombreux, ces derniers auront tendance à choisir une salle de poker qui réunit le plus de joueurs. Les tournois garantis de Pokerstars et Winamax proposent régulièrement des milliers d'euros à gagne et sont loin devant les autres acteurs du marché comme PartyPoker et PMUPoker.

Afin de remédier à cette situation dangereuse, et qui donnera lieu à la mort de la plupart des opérateurs, l'Arjel presse le gouvernement de changer les caractéristiques du marché en changeant le système de taxes et en agrandissant le pole de joueurs.

Les opérateurs sont prélevés sur les dépôts et non sur le produit brut des jeux (dépôts - retraits). Charles Coppolani, président de l'Arjel, admet que ce système est inadapté et coûte trop cher aux opérateurs. En parallèle, les joueurs en ligne demandent depuis des années de pouvoir jouer contre les joueurs d'autres pays européens, comme l'Italie ou l'Espagne.

Il y a près de deux semaines, les dirigeants de plusieurs juridictions se sont rencontrés à Paris pour rediscuter d'un éventuel partage de liquidités. Le fait de voir ce sujet revenir sur le tapis ne signifie qu'il y aura un changement à ce niveau mais c'est malgré tout un espoir pour les amateurs de ce jeu en France.