Un boycott annoncé par les joueurs de poker en ligne portugais

Publié le 20/01/2016

En décembre 2015, le régulateur des jeux en ligne portugais a annoncé que les lois en ligne allaient être prochainement modifiées. Le résultat sera similaire au cas français, avec un marché cloisonné où les joueurs seront limités aux rooms qui auront obtenu une licence du régulateur SRIJ. Suite à l'annonce, un boycott d'une partie des joueurs portugais va être organisé pour empêcher que ces joueurs ne soient contraints à ne jouer qu'entre eux.

La pression sur le régulateur

Le marché portugais est donc voué à devenir similaire au marché du poker en ligne français, ce qui n'est pas une qualité. La différence avec le cas français est que le régulateur a promis que l'étape suivante serait d'ouvrir le marché à l'international, permettant aux joueurs portugais d'avoir accès à plus de rooms et de pouvoir jouer avec le reste du monde.

Voilà une promesse que nous n'avons jamais eue en France...

Une association de joueurs au Portugal – ANAon – a décidé de réagir à cette annonce et de presser l'autorité de régulation d'aller directement à l'étape 2. Limiter les joueurs à ne jouer qu'entre eux ne permettra pas de développer le marché mais va le ralentir dans 90% des cas. Ils veulent une ouverture du marché à l'international dès le lancement.

« La position d'ANAon est d'alerter le régulateur portugais sur la nécessité de ne pas cloisonner le marché aux seuls joueurs portugais et de ne pas choisir le modèle français même s'il a l'avantage d'accepter les joueurs d'autres pays. »

Il est difficile d'estimer le pourcentage de joueurs étant affiliés à ANAon mais ce boycott annoncé sera une difficulté de plus si la loi est validé.

Le régulateur portugais attend toujours l'approbation finale de la Commission Européenne, qui doit décider si oui ou non le régulateur a le droit de délivrer des licences aux opérateurs. La Commission a pour le moment bloqué le processus et réfléchit à sa validation. En attendant, les salles de poker « réputées » sont bloquées.