Main Event WSOP 2017 : quels sont les gains réels des finalistes ?

Publié le 08/12/2017

Comme vous, ils ont fait leurs débuts au digi-poker. Mais depuis, ils sont devenus des joueurs accomplis voire même des légendes pour certains d’entre eux. Nous parlons bien évidemment des vainqueurs des World Series of Poker (WSOP). Mais quels sont les gains réels enregistrés par les grands gagnants de l’édition 2017 ? On s’est posé la question, et en voici la réponse.

À quel point les gains des joueurs sont-ils taxés ?

On le sait, les sommes mises en jeu aux WSOP sont phénoménales. Mais comme dans tout système, il y a des règles. Les gains versés aux joueurs sont imposables, ce qui signifie que des taxes sont appliquées. Certains joueurs font aussi des dons à des associations caritatives. Enfin, selon le pays de résidence des pokéristes, les sommes prélevées sur les gains réels peuvent être plus ou moins importantes. L’on dira donc que les grands gagnants des WSOP, ce sont les organismes de collecte des gains qui, juste en se tournant les pouces, renflouent leurs caisses en toute sérénité.

Ainsi, aux USA, le Fisc national, l’IRS, a récolté près de 6 400 000 $ auprès des joueurs américains résidant au sein du territoire nord-étasunien. Si l’on prend le cas du grand vainqueur, Scott Blumstein, malgré les 8 150 000 $ qu’il a déplumé à ses adversaires, ses gains réels après taxes ne s’élèvent qu’à 4 310 571 $, une très belle somme malgré tout. Reste que ses gains ont été divisés par deux ! Le joueur le plus taxé du lot toutefois, c’est Bryan Piccioli : le résident de San Diego a été taxé à hauteur de 47,23 % de ses revenus, si bien qu’il ne conservera que 791 023 $ sur les 1 675 000 $ qu’il a remportés à juste titre.

Et les joueurs non américains ? Quels sont leurs gains ?

Les joueurs basés en dehors des États-Unis sont soumis à la réglementation de leur pays de résidence. Dans le cas de Benjamin Pollak, Antoine Saout et John Hesp par exemple, qui, on peut le dire, sont des « évadés fiscaux », ils conservent quasiment l’intégralité de leurs gains aux WSOP. Ainsi, Benjamin Pollak préservent ses 3 500 000 $ durement acquis à Las Vegas, ce dernier ayant eu la géniale idée de se réfugier en Angleterre, pays où on ne paye qu’un centime de taxe sur 10 millions de dollars de gains ! En effet, l’Angleterre est un pays qui est désormais pris d’assaut par les joueurs de poker professionnels. L’Angleterre, pays qui possède une réelle valeur historique et qui fait partie des plus grandes puissances mondiales, se distingue de par son climat fiscal tout sauf oppressant !

Vous l’aurez compris, une fois le digipoker derrière vous, pensez à vous installer au Royaume-Uni ! Vous y mènerez certainement une très belle vie en tant que joueur de poker professionnel !