Le marché du poker en ligne français rempli de fish selon ce joueur allemand

Publié le 14/04/2014

D’un point de vue d’un joueur de poker allemand, le marché du poker en ligne français est rempli de fish et les parties sont globalement faciles. Ca fait plaisir… Récemment, un journaliste de Pokernews a rencontré un jeune joueur de poker allemand qui réussit bien sur les salles de poker françaises. Ce dernier explique les raisons de son succès et les caractéristiques de ce marché.

Un marché trop limité, et donc trop facile

Tout d’abord il convient de préciser que ce joueur a gagné près de 45.000 euros sur Pokerstars.fr seulement. Il explique que le marché français fourmille de mauvais joueurs et/ou inexpérimentés et qu’il est donc plus facile d’avoir un avantage global. Une des raisons qui explique, selon lui, la faiblesse du marché français est qu’il est trop cloisonné pour que les joueurs puissent progresser comme ils le font sur les marchés plus ouverts. De ce fait, le décalage avec les autres marchés est grandissant et les joueurs de poker français possèdent un niveau général plus faible.

Ce joueur explique qu’il considère qu’une partie est juteuse lorsqu’au moins 30 à 40% des joueurs sont plus faibles que lui. Dans ce genre de cas, il est possible de tirer avantage de cela pour générer plus de profits.

Il a commencé à jouer au poker en 2008 et a eu quelques résultats importants - sachant qu’il est encore étudiant - notamment une performance sur le Main Event mini-FTOPS en 2010 pour 10.000$. Cette année, il a fait une cinquième place sur le SCOOP-04 à 100€ pour 12.866 euros et une autre cinquième place sur le SCOOP-15 à 15€ pour 2.244 euros sur Pokerstars.fr.

Et il n’est pas prêt de s’arrêter de jouer sur le marché français qui lui sourit tant. Il parle en tout cas de caractéristiques importantes de ce marché et d’un vrai problème depuis le lancement de l’Arjel en 2010 : le cloisonnement du marché et les limitations des joueurs français, qui empêchent ces derniers de progresser comme ils le pourraient ailleurs.