Amaya se retire des marchés non-régulés afin de pouvoir attaquer celui du New Jersey

Publié le 06/10/2014

Dans le but de pouvoir intégrer correctement les marchés américains de poker en ligne dans un futur proche, Amaya Gaming (qui avait racheté Pokerstars et Full Tilt poker pour 4.9$ milliards) s’occupe depuis quelques semaines à se retirer de tous les marchés non-régulés.

Partir d’un nouveau pied

Le but de ces démarches est d’éviter que les salles de poker en question soient estampillées d’une image de « bad actor ». C’est à cause de cette étiquette que Pokerstars, avant le rachat par Amaya, s’était vu refuser l’accès au marché en ligne du New Jersey.

En effet, son activité illégale aux Etats-Unis avant le black Friday avait entraîné un manque de confiance de la part des autorités, qui jugeaient que Pokerstars ne méritait pas de profiter de ce marché.

Amaya ne veut donc pas réitérer les erreurs du passé et préfère se retirer de certaines législations. C’est le cas en particulier de certains pays d’Afrique et du Moyen-Orient. D’autres comme la Turquie, Cuba ou encore le Bangladesh ont également subi le même sort.

D’après le site CalvinAyre, la principale raison pour laquelle Amaya déserte les marchés régulés est parce que « Amaya attend actuellement son obtention de licence pour commencer les opérations sur le marché régulé du New Jersey. ».

Il ne reste plus qu’un gros marché sur lequel Amaya opère encore et c’est le Canada. Celui-ci a la particularité d’être le pays où se trouve le siège d’Amaya Gaming. Dans ce pays, les jeux en ligne sont normalement régulés par les sociétés de loteries provinciales. A moins d’un changement majeur ou obtention d’une dérogation, Amaya devra donc retirer Pokerstars et Full Tilt.